• Maria Stuarda de DONIZETTI

     

    Neuf ans après son premier enregistrement de Maria Stuarda chez PHILIPS aux côtés de Francisco Araïza, Agnès Baltsa et Simone Alaimo et sous la baguette de Giuseppe Patane, Edita Gruberova décide de confier à nouveau son incarnation du rôle-titre aux micros de Nightingale, firme qui lui est toute dévouée et qui lui donne l'occasion de laisser à la postérité la plupart de ses prises de rôles belcantistes! Autant le dire tout de suite, l'entourage vocal est très inférieur à celui de chez PHILIPS et seul, Octavio Arévalo, au timbre plutôt séduisant, garde une certaine tenue face à son illustre partenaire. Il est incontestable qu'Edita Gruberova a considérablement mûri sa conception du rôle de Maria et l'investissement dramatique se fait sentir. On pourra toutefois regretter une certaine fixation des sons notamment dans le haut médium mais au fil des actes, la voix s'échauffe et s'épanouit dans une superbe scène finale! Quel dommage que le regretté Marcello Viotti pratique ici des coupures devenues inadmissibles depuis plusieurs années et qui défigurent les fins d'airs, de duos, de trios, de finals! D'autant plus dommage que la battue est d'une efficacité incontestable!

    Pour les fans d'Edita Gruberova essentiellement!


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